Pourquoi les "Trop Intenses" posent des questions (trop) dérangeantes

“Pardon, mais pourquoi tu veux pas donner la recette des lasagnes de ta grand-mère ?” – Iris –

Avez-vous vu la série Iris ? Cette institutrice (trop) intense, en décalage permanent, en quête de sens… et surtout de compréhension !

Une intense part de moi rêve de poser les questions qu’elle ose poser. Juste pour comprendre LA logique derrière les mots ou les actions de quelqu’un.

Le besoin de comprendre chez les cerveaux intenses

Ce n’est pas de la curiosité, c’est un besoin d’ordre intérieur

Par exemple, je rêve d’aborder les automobilistes avec un autocollant “Bébé à bord” et leur demander :

“Pardon, mais pourquoi as-tu décidé de coller cet autocollant sur ta voiture ?”

Plein de raisons me viennent en tête… mais laquelle est la bonne ????

  • Tu penses que ça va changer la conduite de Kevin en Golf GTI qui te fait une queue de poisson pour ne pas louper la sortie du périph’ ?

  • Tu veux retrouver ta voiture chez Leclerc le 23 décembre ?

  • Tu es juste fière de ton bébé ?

  • Tu détestes ta voiture, alors autant la ruiner de stickers ?

  • C’est pour te rappeler, à toi, de conduire plus prudemment ?

  • Il y a une logique cachée que je n’ai pas saisie ?

J’y pense à chaque fois que je vois ce fichu autocollant.

Ces fameuses questions "de trop" que l’on ose à peine poser

Quand le cerveau intense ne lâche rien

La beauté d’Iris, c’est qu’elle ose satisfaire cette boulimie de comprendre. Elle pousse les questions jusqu’à l’os.

Et si je suis honnête, je pense qu’elle frôle le spectre autistique féminin. Mais c’est un autre sujet…

Quand on “maîtrise” les codes sociaux, on sait qu’il est presque interdit de poser ce genre de questions. On craint de paraître trop maladroite, reloue, vexante, pénible

Mais chez les Trop Intenses, ce n’est pas “juste” de la curiosité. C’est un besoin de cohérence, aussi vital que de respirer.

Quand le besoin de cohérence devient un trop-plein mental

Le cerveau intense analyse tout, tout le temps.

Et quand quelque chose manque de sens ou de logique, ça crée une dissonance cognitive.
Une petite alarme mentale clignote… jusqu’à ce qu’on trouve une explication plausible.

Ce n’est pas de l’obsession : c’est un besoin d’ordre intérieur. Un mécanisme de survie pour calmer le feu mental.

Comment canaliser ce besoin de comprendre les autres ?

Quelques pistes pour apaiser votre cerveau sans l’étouffer

  • La poser en terrain “sûr” : à votre conjoint, à une amie qui vous connaît. Ce ne sera pas la “vraie” réponse, mais au moins, elle sortir à voix haute !

  • Créer un “carnet des bizarreries du monde” : un espace pour noter les énigmes du quotidien sans les laisser envahir votre bande passante mentale.

  • En faire un jeu : “Dis-moi un truc que je fais que tu ne comprends pas du tout ?” Ensuite, à votre tour de poser votre fameuse question !

  • Ou 💩, la poser tout de go, comme Iris. Et assumer.

Et si on transformait ce besoin ?

Ce besoin de comprendre n’est pas un bug. C’est un besoin de sens mal nourri.

En apprenant à canaliser votre intensité mentale, vous pouvez transformer cette pression en puissance stratégique dans vos projets, vos relations, votre leadership.

Trop d’analyse, pas assez de clarté ? On en parle.

Si votre besoin de comprendre les Autres vous épuise plus qu’il ne vous éclaire, contactez-moi.
Ensemble, nous pouvons démêler ce trop-plein d’analyse, canaliser votre intensité et retrouver de la clarté pour avancer.

Je vous retrouve dans deux semaines, d’ici là, je vous souhaite des journées ancrées dans la confiance !

Alexia

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