Se donner la permission

Cher(e) Trop Intense,

Ce mois-ci, j’ai eu envie de parler du fait de se donner la permission. Enfant, il me tardait d‘être adulte, car ils avaient l’air d’être libres de faire tout ce qu’ils voulaient. Or, aujourd’hui, à presque 40 ans, suis-je vraiment si libre ? La réponse est non.

Sans être anarchiste évidemment, ces dernières semaines, je me suis demandé ce qui m’empêchait de faire des choses dont j’avais envie ou mieux, des choses dont je rêvais : faire un podcast vidéo, apprendre à conduire une moto, investir plus en formation pour moi-même, faire un match de tennis avec un inconnu, aller dans une soirée de networking où je ne connais absolument personne, tenter de faire une pâte feuilletée, etc.

Cette liste peut vous paraître éclectique et bizarre, j’en suis tout à fait consciente ! Je vous invite donc à faire la vôtre. Quelles sont les choses que vous voulez, rêvez de faire / tenter / apprendre ?

Pour comprendre ces freins, j’ai décidé de m’observer et j’ai constaté 3 freins qui agissent seuls ou ensemble.

Le manque de confiance en moi, la peur et l’absence de permission

• Le manque de confiance en moi : ou plutôt le manque de confiance en mes capacités à faire, atteindre ou réaliser quelque chose de parfait.

  Par exemple, je ne tente même pas de faire une pâte feuilletée, car je ne pense pas avoir les techniques et les connaissances pour réussir parfaitement.

• La peur : ou plutôt la liste des peurs : peur d’être jugée, d’échouer, d’être moquée, de ne pas me sentir à ma place, prise pour une amatrice, etc.

  J’ai peur de faire un match de tennis avec un inconnu, que je perde et qu’il me trouve nulle. J’ai peur d’investir dans des formations et de “gaspiller” ma trésorerie.

• L’absence de permission : ou plutôt l’absence de ma propre permission. Une fois le manque de confiance et/ou la peur levés, je me suis rendu compte qu’inconsciemment, tant que je ne me donnais pas la permission de faire ou de tenter quelque chose, cette chose me paraît impossible, inaccessible.

  Je ne me donne pas la permission de faire un podcast vidéo, car d’autres le font mieux que moi. Je ne me donne pas d’apprendre à conduire une moto, car mon mari en conduit déjà une. (on est d’accord, c’est franchement bête comme raison quand on y pense.)

Bizarrement, cette absence de permission m’a semblé être le frein le plus simple à lever pour certaines choses que je voulais tenter. Il me suffisait de prendre conscience que je ne me la donnais pas, pour me l’autoriser.

Samedi, j’ai loué un scooter à vitesses pendant 3h pour apprendre à passer les vitesses sur un deux-roues.

Alors, oui, ce n’est pas si simple pour toutes les choses que nous nous autorisons pas à faire car cette “non-permission” n’est peut-être pas pleinement la nôtre. Le chemin peut-être plus long mais, il n’empêche !

Reprenez cette liste de ces choses que vous ne vous autorisez pas à faire, tenter, explorer, apprendre et demandez-vous ce qu’il vous faudrait pour vous vous donner la permission de faire chacune de ces choses. Et donnez-vous les permissions les plus faciles à donner.

N’hésitez pas à me partager ce que vous vous êtes autorisé à faire : alexia@pocketbrain.fr