j’aimerais vous inviter à réfléchir à un des commandements que donne le Dr Fanny Nusbaum dans son livre “l’Art de l’Excellence” : “Faites-vous des ennemis  !”

J’ai d’ailleurs eu la chance de l’interviewer dans le podcast “Trop Intense”, le lien de l’épisode est en fin d’email.

Je vous avoue que ce commandement m’a perturbé; quelle idée d’aller se faire des ennemis le matin en se levant ! Personne ne fait ça, sauf les personnes pas toutes seules dans leur tête… Et puis j’ai compris !

Avoir des ennemis, c’est oser déplaire !

Avoir des ennemis, c’est arrêter d’avoir peur de déplaire à tout le monde et n’importe qui… déplaire même à ceux dont entre nous, vous vous fichez royalement.

Ce n’est pas agréable d’être critiqué(e), personne n’aime cela. Surtout si la moindre critique (fondée ou non) vient saboter la mince confiance que nous avons en nous-même.

Alors on se cache et on évite à tout prix de s’exposer, d’offrir son flanc (et sa réputation) à la critique des Autres. D’ailleurs, quand je me suis lancée dans le coaching, je me suis cachée : “On me trouvera par bouche-à-oreille, pas besoin des réseaux sociaux !” (Vous entendez le vent du pipeau ?)

Et au final, à être tout lisse, à ne pas oser, on en devient insipide (ouch…ça fait mal, non ?) et transparent.

Est-ce que c’est ce que je cherche ? Est-ce que c’est ce que vous cherchez ?

Non ? Alors faisons-nous des ennemis !

Avoir des ennemis, c’est prendre des risques !

Avoir des ennemis, c’est la preuve, selon le Dr Fanny Nusbaum, que nous sommes dans l’action ! La preuve que nous osons prendre des risques de faire, de dire, de créer, bref, de nous différencier.

Et surtout, plus vous prenez ce risque, plus vous multipliez les chances de réussir (peu importe ce que réussir veut dire pour vous !)

Par exemple, en m’exposant sur les réseaux sociaux, je tente, j’ai peur, je plais et déplais, je fais des bides, des posts qui marchent et je continue, car j’augmente mes chances de trouver des clients chez qui mon discours résonne.

Pas de baguette magique, cela n’enlève pas les risques d’erreur, de honte, d’échec mais comme le Dr Fanny Nusbaum précise “J’ai échoué, je me suis ridiculisé, donc je persévère parce que je sais que plus j’essaie, plus mes chances de réussite augmentent.”

Il y a ennemis et ennemis !

Avoir des ennemis, c’est prendre le risque de faire en acceptant de pouvoir être jugée défavorablement. Et il y a les personnes qui jugent simplement par jalousie, ennui, bêtise, … et il y a les “bons” ennemis.

Ceux qui ne sont pas d’accord, mais qui sont prêts à échanger et à vous faire grandir dans vos positions, votre savoir. Car qui dit Ennemi, ne dit pas forcément personne bornée et agressive.

Je vais même pousser le raisonnement plus loin : échanger avec ses ennemis est parfois plus riche que d’échanger avec des amis qui ont la même perspective sur le monde, sont du même milieu et seront d’accord avec vous.

J’en ai justement discuté avec le Dr Fanny Nusbaum dans un podcast en 2 épisodes, sur le thème de l’Excellence. Vous pouvez les découvrir ici.

Pour finir, je vous le demande, avez-vous des ennemis ? Voulez-vous avoir des ennemis ?

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